L’École de cirque de Québec : leçon d’intégration

ECQLCe 20 avril, nous avons été aimablement accueillis par Nancy Lessard, directrice du service récréatif de l’École de cirque de Québec. Nous avons été impressionnés par le lieu, l’ancienne église Saint-Esprit, dont chaque espace a été réaménagé pour l’apprentissage des arts du cirque : on pense évidemment aux trapèzes, matelas, filets et trampolines, mais on pense moins aux espaces de musculation, de chorégraphie, de couture, de maquillage, d’initiation, de cuisine ou d’administration. Que diriez vous d’apprendre la trampoline dans le jubé ou le trapèze dans la nef ?

Fondée en 1995, l’École accueille aujourd’hui plus de 1 000 étudiants par année, des enfants de 3 ans avec leurs parents jusqu’aux professionnels des diverses troupes comme ceux du Cirque Éloïse, des 7 doigts de la main ou de Flip Fabrique en passant par les touristes, les clubs sociaux et même des équipes de cadres d’entreprise.

Dans la mission de l’École de cirque, on vise l’ouverture à tous et quand on dit «tous» on entend «tous», y compris les handicapés mentaux ou physiques, avec des résultats souvent étonnants.  Si au départ peu y croyaient, on en est venu à développer une expertise qui non seulement rend leur visite mémorable et leur fait développer des aptitudes remarquables, mais cette même expertise est aussi mise à profit pour toutes les autres clientèles qui elles aussi doivent affronter leur peurs, leurs croyances en leurs inaptitudes et autres limitations.

Vraiment, le cirque aide au développement et à l’enchantement de chacun et l’École de cirque de Québec mérite tout notre respect.

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